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LISTE DES TITRES VIDEOS

Les titres en rouge sont de nouvelles entrées

4 Forcenés de Shaolin
7 Magnifiques, Les
7 Violents du Kung-fu, Les
8 Invincibles du Kung Fu
36ème Chambre de Shaolin, La

After Holocauste
Aigle de Shaolin, L'
Au Dessus de la Loi
Au Nom de la Loi

Black Jim le Magnifique
Big Boss à Bornéo
Black Vengeance
Boxeurs de Wudang, Les
Boxing Connection
Bruce Lee Kickboxer

Cascadeur Chinois, le
Choc des Planètes, Le
Cobra Fire
Combat des Maîtres, Le
Combat du Dragon, Le
Combat du Dragon, Le (autre titre)
Combat Mortel de Shaolin, Le
Commando Fury
Commando Lawin

Défi de la Grande Muraille, Le
Démons du Karate, Les
Derniére Guerre de l'Apocalypse, La
Disparitions
Disciples de Shaolin, Les
Doigts d'Acier qui Tuent, Les

Enfer des Ninjas, L'
Etoile de la Vengeance, L'
Evadés de l'Espace, Les

Fatal Diamonds
Feu de la Vengeance, Le

Griffes de Jade, Les
Griffes Rouges de Shaolin
Guerriers de l'Apocalypse, Les
Guerriers de Shaolin, les
Guerrier des Ténèbres, Le

Half Human
Hotesse de la Vengeance, L'

Justicier Contre la Reine des Crocodiles, Le
Justicier d'Okinawa, Le

Kickboxer le Magnifique
Kung Fu Boxer
Kung Fu Hara Kiri
Kung Fu King

Lac de Dracula, Le
Légende de Shaolin, La
Légende des 8 Samouraïs, La

Magic Crystal
Main de Fer, La
Maître Lee, Vainqueur des Mandchous
Mante Religieuse, La
Masque d'Acier Contre Ninja
Mission Invasion Terre
Monstres du Continent Perdu, Les

Ninja Apocalypse
Ninja Dragon Tiger
Ninja Force
Ninja Fury

Parrain de Hong Kong, Le
Pont le Plus Long, Le
Pour la Peau d'une Femme
Prison des Tortures, La

Oeil du Dragon, l'
On m'appelait Bruce Lee

Rage de Tuer, La
Rage Mortelle de Shaolin
Raging Kung-fu
Rats de Hong Kong, Les
Revanche de Shaolin, la
Révoltées de l'Enfer, Les
Révoltés de Shaolin, Les
Road Warriors
Roboforce

Sabre de la Mort, Le
Secret de Shaolin, Le
Sens du Devoir 3, Le
Shaolin contre Mantis
Shaolin Contre Wu Tong
Shaolin et les Hommes de Bronze
Stoner
Super Dragon
Super Inframan
Sunsi, le Formidable Karateka

Tigresse du Kung Fu, La
Tueurs Noirs de l'Empereur Fou, Les

Vengeance aux Poings d'Acier, la
Vengeance de l'Aigle de Shaolin, La

Vengeance du Samouraï, La
Vieux Maitre, le
Violence à Manaos
Virus

 

 

 

Commando Fury

Hong Kong, 1986

Titre original : Commando Fury
Autres titres : La Prison Des Tortures/ Concentrational Camp for Girls / Women's Prison

Réalisateur : Chester Wang
Avec : Juliet Chan, Bernard Tsui, Catherine Lau, Yvonne Wang.

Critique

Au nom de Joseph Lai, nombre d'éditeurs vidéo français de l'époque ont dû frétiller de la queue. Il faut dire que ce producteur de Hong Kong a produit une pléthore de navets d'exploitation qui constituent souvent la majeure partie du catalogue des diverses collections vidéos françaises de films asiatiques. Car Joseph Lai ne s'est pas contenté de Hong Kong mais a également produit un nombre non négligeable de films philippins, alors aux sommets du cinéma bis..

Commando Fury constitue, en quelque sorte, une suite aux films de Lawrence Full, Golden Queen Commando et Pink Force Commando, voire même Fantasy Mission Force, en moins délirant. Disons, qu'il en reprend l'esprit si ce n'est la trame. D'ailleurs le titre n'est pas sans évoquer les titres des mythiques films de Lawrence Full. Et les points communs de s'arrêtent pas à ces détails. Outre que c'est Joseph Lai qui a produit Golden Queen Commando (Les 7 Magnifiques, en français) et Pink Force Commando, on retrouve des personnages quasi identiques mais interprétés par des acteurs différents. Ainsi, Brigitte "Venus" Lin est remplacée par une actrice totalement inconnue mais dont la ressemblance physique et au niveau du jeu est frappante - regard noir et glacial, dureté du personnage et même tenue vestimentaire ! Pour tout dire, Commando Fury fait plus figure de remake - voire de plagiat, qui se révèle ni meilleur ni moins bon que Golden Queen Commando. Venus Lin et Sally Yeh en moins...

Un camp pour femmes, perdu on ne sait trop où, est dirigé par un sadique Commandant et ses bras droits Vautour et Helen. Les pauvres demoiselles incarcérées dans ce lieu sordide subissent tous les outrages possibles. C'est notamment le cas de Terry Yu, fraîchement débarquée, qui subit en plus l'antipathie de ses camarades d'infortune, et plus particulièrement de Susan, qui songe sérieusement à s'échapper. Le Commandant détient en outre une certaine Donna Yang en otage, la fille d'un diplomate dont il exige une rançon tout en essayant de mettre la main sur de précieux microfilms.

Le camp de prisonnières rappelle sans nul doute la prison pour femmes de Golden Queen Commando, de même que Terry Yu évoque Black Cat. Mais ici, l'accent est principalement mis sur les "divertissements" propres à ce genre d'établissements un peu spéciaux. Tortures (avec des scènes tout à fait sympathiques), humiliations répétées, travail forcé, viols, exécutions sommaires, ... Bref, un programme de réjouissances qui occupe les bon deux premiers tiers du film.
Puis, dans le dernier tiers, Susan et Terry s'aperçoivent qu'elles partagent les mêmes buts et enterrent la hache de guerre avant de s'échapper avec d'autres détenues, dont Helen, un agent chargé d'infiltrer le camp, ainsi que Donna Yang, complètement droguée. Voilà donc nos sept valeureuses prisonnières (Sept, chiffre magique, de Female Convict Scorpion à Golden Queen Commando (et Les Sept Samouraïs ! NDR ) perdues dans la jungle, poursuivies par un Commandant très remonté.
Le film décolle véritablement à partir de ce moment. L'excursion dans la jungle est particulièrement croustillante. Helen échappe de peu à l'attaque d'un crocodile en plastique (récupéré dans la piscine de Joseph Lai ?) et Donna Yang se fait kidnapper par des lianes vivantes. Épisode qui rappelle celui des squelettes dans Golden Queen Commando. Viennent ensuite des combats d'une grande violence au cours desquels le groupe est décimé, non sans avoir massacré bon nombre des hommes du Commandant.
Quelques scènes pimentent l'action, notamment une extraction de balle au couteau et suture de la plaie dans la foulée.
Mais tout cela n'est rien en comparaison de la scène finale qui restera dans les annales du genre et dont je ne peux résister à la tentation de vous la décrire. Helen, après avoir révélé que les microfilms se trouvent cousus sous son épiderme, se fait exploser en tuant le Commandant par la même occasion, dans une jolie explosion rouge sang !

War Victims est une pure merveille du cinéma d'exploitation. Rythmé, violent, sexy, rempli de scènes excitantes, sanglantes, débiles ou baroques, voire inutiles et ratées, c'est un cinéma qui représente l'âme du cinéma d'action de Hong Kong. Quand retrouvera-t-on cet esprit dans un cinéma de Hong Kong désormais aseptisé ?

Commentaires

1 - Une pochette dessinée bien vendeuse et quelques photos tirées du film vous pousseront certainement à l'achat. Le résumé est correct et seule l'absence de tout nom viendra peut être immiscer le doute dans votre esprit. N'ayez crainte, c'est du tout bon !

Zeni

Second commentaires

Par contre l'édition BM Productions atteint des sommets dans le genre : la couverture n'a rien à voir avec le film en question (mais provient tout de même d'une autre production Joseph Lai), le seul crédit est faux ("Un film de Herbert Van Loy"…. et pourquoi pas Robert Ping Dong !), quand au résumé et accroches publicitaires, on gagne là le pompon, jugez plutôt : " Prison des Femmes - Dans l'enfer des femmes" (C'est bien trouvé comme accroche, coco ! Continue ! La prochaine fois essaie donc : "Des femmes entre elles deviennent femmes afin de se féminiser tout en restant femmes") "La prison pour femmes, célèbre pour ses sévices, est camouflée dans les profondeurs du Triangle d'Or ! Elle est dirigée par un directeur sadique, assistée (sic) d'une très belle femme Hélène…" La quintessence même du film en quelques mots bien choisis ! Il n'y a pas à dire, les éditeurs vidéos des années 80 savaient y faire…

JS

PS : attention cependant, l'édition BM Productions (encore elle) avec la cassette toujours étiquetée Commando Fury peut parfois contenir un autre film : en l'occurrence Le Commando du Diable, un film de guerre indonésien avec Barry Prima ! Si en plus des fausses jaquettes, des faux résumés mongoloïdes et des fausses photos il faut aussi savoir que la cassette à l'intérieur n'est pas la bonne, où va-t-on !

 



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