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La Rage Mortelle de Shaolin
Hong Kong, 1973 aka Fang Shiyu
Réalisateur
: Ou Yang Chun Critique : Fang Shi Yu est un jeune homme qualifié de chien fou. Talentueux, il ne cesse de se battre par jeu. Mais suite à une rixe, des hommes se vengent et tuent son père et blesse grièvement Fang Shi Yu. Bien décidé à se venger, Fang Shi Yu s'entraîne durement sous la direction de sa mère. Une fois certain de son talent, il défie les deux meurtriers de son père et les tue au cours d'un tournoi. Le film pourrait s'arrêter là mais il prend alors une direction toute différente et raconte une histoire sans aucun lien avec la première partie. Fong Shi Yu est maintenant un homme qui se fait appeler "L'homme à l'éventail". Pour d'obscurs raisons si ce n'est la soif de justice, il décide d'éliminer un homme corrompu et cruel qui règne sur une petite ville ( à moins que j'aie loupé quelque chose !). Pour cela, il s'infiltre en tant que domestique et commence à tuer les hommes de mains un à un, attirant finalement les soupçons sur lui. Film à la construction surprenante (deux histoires totalement décorrélées), il se distingue par une certaine originalité par l'utilisation d'effets tels que des arrêts sur image, inserts, flashbacks ou ralentis ainsi que dans les combats parfois extrêmement violents. Ainsi Fong Shi Yu utilise sa natte pour attraper la lance de son adversaire avant de la briser et de trancher la gorge de ce dernier à l'aide de la pointe de la lance restée captive de sa natte. Dans la scène du combat final, il crève les yeux de son adversaire avec ses doigts ou encore, il empale régulièrement ses adversaires (sur des cierges dissimulant des piques ou des poteaux en bois). On regrettera cependant un montage lamentable (ou bien des coupes monstrueuses ?) qui nuit à la clarté de l'intrigue et entraîne un manque de cohérence de l'ensemble. Commentaires : Film difficilement résumable, on ne peut pas trop en vouloir à la jaquette d'en présenter un qui soit erroné et réducteur. On a de plus pour une fois une distribution correcte (presque, il s'agit de Kurata et non de Karada) et une couverture pas trop éloignée du contenu réel. Zeni |
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